Que devient-on après un MSc e-Business Manager ?

En Septembre dernier, nous avons lancé un MSc spécialisé e-Commerce et Webmarketing afin de répondre à un fort besoin de compétences web au sein des entreprises de toute la filière Textile-Mode-Cuir. La richesse du programme et l’expertise des intervenants font de cette formation un véritable précurseur des nouveaux métiers du commerce digital. La seconde promotion est déjà en train de se constituer et une question se pose encore : « que devient-on après un Master e-Business Manager ? »

Quel(s) métier(s) après une formation e-Commerce ?

La particularité de notre Master e-Business, est qu’il permet d’accéder à un panel de métiers, à la croisée de plusieurs domaines : la mode / commerce / distribution et le web / digital / marketing. Proposé en formation initiale et en formation continue il vous permettra, étudiants comme professionnels, d’accéder à un panel de métiers en devenir. Survolons ensemble les grands profils auxquels nous formons :

• Responsable e-commerce

Il doit augmenter le nombre de ventes effectuées en ligne et donc, augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise. Sa vision et sa démarche sont purement ROIste. Il développe la stratégie de sites e-commerce, en tenant compte des autres canaux de ventes (comme le retail). Il pilote également les différents leviers webmarketing en fonction du budget web alloué.

• Community manager

Il sélectionne les plateformes sociales à investir (les classiques Facebook, Twitter, Google+, autres réseaux professionnels ou encore forums de discussion et blog) afin de créer et optimiser la présence de l’entreprise. Il doit ensuite diffuser du contenu adapté aux internautes selon les plateformes pour augmenter l’interaction et gérer la relation-client.

• Webmarketeur

Sa mission est double : augmenter le trafic et les ventes. Il doit donc analyser et mesurer l’audience et des taux de conversion. Pour cela il est responsable de toute la stratégie digitale, de l’analyse du marché jusqu’à l’impact des outils web sur le consommateur.

• Chef de projet web

Il gère l’ensemble des projets de création ou de refonte de site internet. Il se doit d’analyser, de comprendre et de formaliser un cahier des charges adapté aux besoins de l’entreprise. Son rôle consiste également à coordonner le travail de l’ensemble des acteurs du projet en respectant la qualité, les délais et le budget.

• Traffic manager

Véritable spécialiste de la publicité et de l’analyse statistique du trafic sur le web, le traffic manager doit conseiller l’annonceur quant au déploiement des campagnes publicitaires (investissement et choix des supports). Sa mission consiste aussi en l’analyse des résultats générés (quantité de trafic, suivi des indicateurs clés de succès, conversion des objectifs).

• Chargé de communication web

Il est chargé de la promotion et de la valorisation de l’entreprise et de son offre et ou services sur le web. Responsable de la stratégie de communication globale, il se doit d’identifier et mettre en œuvre les moyens nécessaires à sa déclinaison.

• Chef de projet eCRM

Il optimise la relation-client sur le web en assurant le marketing relationnel pour l’ensemble des plateformes numériques sur lesquelles est présente l’entreprise. Il met également en œuvre des campagnes de gestion dédiées au web en respectant du budget et des délais.

Source : http://www.metiers.internet.gouv.fr/

Vous pourrez trouver sur le site du gouvernement une liste beaucoup plus complète et détaillée : http://www.metiers.internet.gouv.fr/.

Après une formation e-Commerce, dans quelle(s) entreprise(s) évoluer ?

Autre particularité de ce cursus : les structures d’accueil. En stage ou à la fin de la formation, les étudiants (ou professionnels) sont susceptibles de travailler dans des structures à la nature et aux activités très diverses : commerçants/e-commerçants comme agences de communication/marketing, en B2B comme B2C. Enseignes, marques ou encore distributeurs dans des secteurs comme l’habillement, la chaussure, la maroquinerie, les accessoires et linges de maison, la mode.

Les missions également varieront en fonction de la taille de la société et du poste que vous occuperez. À savoir que, plus la structure sera réduite, plus vous aurez un rôle de « touche-à-tout » à la tête d’un service web-marketing déjà plus ou moins développé. En revanche, plus la structure sera développée, plus aurez une fonction précise au sein de ce même service (pour cela nous vous renvoyons en début d’articles où nous énumérons quelques métiers possibles à la sortie de notre formation).

Qu’en est-il du secteur Textile-Mode-Cuir ? Est-ce une filière qui recrute ?

Les entreprises de la filière Textile-Mode-Cuir ont longtemps été confrontées à une concurrence internationale où les coûts de production sont beaucoup plus bas. Aujourd’hui, elles présentent un réel besoin de compétences nouvelles ; elles sont à la recherche de créatifs, ingénieurs recherche et développement, responsables production ou encore de commerciaux (acheteurs, chefs de produits textiles). Et la qualification est à la hausse.

Souce : ISTA – Business School Textile-Mode-Cuir

Quelle place occupent le web et le digital aujourd’hui ?

Le secteur Textile-Mode-Cuir est aujourd’hui au commencement de sa transformation digitale, beaucoup de choses sont à mettre en place. Et la situation est aujourd’hui déséquilibrée entre les marques/enseignes qui innovent déjà et celles qui n’ont toujours pas intégré la pertinence et les opportunités qu’offrent une stratégie digitale opérationnelle. Alors que de nombreux grands spécialistes et experts de la prospective le disent : Brian SOLIS, digital analyst, affirme l’existence d’un digital darwinism où les entreprises sont contraintes d’évoluer. Et surtout, qu’elles doivent dès aujourd’hui s’armer de nouvelles méthodes de collecte et traitement de l’information afin de mieux interagir avec leurs clients qui eux, sont de plus en plus informés, valorisés et exigeants.

Quelles sont les problématiques rencontrées ?

Pour les passionnés du web, des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), les enjeux sont grands.

Exemple de MIM qui depuis quelques années accélère fortement sa transformation digitale en proposant une plateforme ecommerce responsive, un système click & collect rendant plus performant leur stratégie omni-canal :
http://www.ecommercemag.fr/Thematique/cross-canal-1009/strategies-10040/Diaporamas/mim-mobile-physique-web-reseau-dans-vent-256949/mim-reseau-dans-vent-256950.htm#xtor=RSS-700&utm_source=IndexThematique&utm_medium=Rss&utm_campaign=

Autre exemple de problématiques rencontrées cette fois en magasin : l’étude de la transformation in-store grâce aux analytics :
http://monclientdigital.fr/les-analytics-le-veritable-apport-du-digital-in-store/

Pour faire ces métiers, il faut ne pas avoir peur du challenge, d’accompagner l’entreprise sur des terrains nouveaux, prendre des initiatives, d’être polyvalent et surtout de s’adapter en permanence à ce monde qui évolue sans cesse. Si c’est le cas, alors ces métiers sont faits pour vous. Etudiants, vous pourrez facilement y faire carrière, et professionnels en phase de reconversion professionnelle, c’est le moment de sauter le pas pour un secteur qui bouge, recrute et qui ne fait que naître !

Les étudiants témoignent

Durant leur période de stage, nous interviewons les étudiants du Msc. Voici les témoignages recueillis :

• Léa HOHWEILLER, stagiaire e-Business Manager chez Chausty : http://www.tictexweb.com/interview-lea-hohweiller-stagiaire-ebusiness-manager-chez-chausty
• Mathilde SEYLLER, e-business Manager à la SNTM – Société Nouvelle de Tricotage de Marmoutier : http://www.tictexweb.com/mathilde-seyller-ebusiness-manager-sntm-societe-nouvelle-de-tricotage-de-marmoutier/